Tiens, votre allusion au post-111 m'a rappelé l'autre bout de la ligne du temps... le pré-111.
Mathieu était déjà un chat, et il faisait l'épicerie avec Joëlle et moi, juste parce que. Il storait son alcool sur Villeray, c'était impressionnant à voir sur le meuble de télé à Maryse (non, pas celle-là, mais l'ancienne locataire). On avait un «living», façon fancy de dire que la chambre à coucher, la salle à manger et le salon étaient dans le même 6 m carrés.
Vous vous rappelez, quand on a habité à trois et demie dans un trois et demie?
Quand Robert venait chercher Isa dans son suit de neige fluo? (C'est dangereux, Montréal)
Quand Mathieu et moi étions conjointement les experts en punch?
Quand on peignait des écales de pistache?
Quand on a smaché une piñata un peu ratée d'avance en forme de cochon (Napoléon) dans le parc?
Quand les rideaux eux-mêmes étaient peace and love et affichaient un humour scabreux?
En tous cas, le 1210 a été le lieu qui a vu la chimie se créer entre toutes nos sensibilités, le début de la folie, la condition préalable du 111.